étape 1 : Rénovation (piêmni)

- Piêmni, c'est toi qu'as choisi la salle 2? Tant mieux, tant mieux, bon écoute suis moi, je vais te faire découvrir l'endroit ou tu vas trimer.

Les 2 compères descendent dans les sous-sol du donjon, avant d'arriver dans une salle gigantesque et bien connue des aventuriers.

- Alors, voilà ce qu'on appelle la salle de l'arbalétrier.

Et Piêmni put découvrir une gigantesque salle pleine de caisses explosées, de tonneaux réduits en bouillie, de cadavres de gobelins et de nains. Le sol était couvert d'un mélange de bière moisie et de pop-corn mexicain. Des milliers de carreaux d'arbalètes étaient fichés dans les mur où reposaient, brisés, sur le sol.

Au milieu trônait une superbe Baliste à Répétition Massetard & Fortdubras "Atomisator". Un cadavre de nain encore sanglé sur le siège, les mains fermement agrippés sur le mécanisme.

Plusieurs arbalètes à pompes dans un coin avaient été abandonnées par des nains refluant vers un des trois tunnels menant à la salle.

En s'approchant du fond de la salle (qui fait quand même 55 mètres de long, pour 38.5 de large et 17.99 de haut), ils purent voir 16 wagonnets à réacteurs cabossés et trépieds pour arbalètes à pompes. Les wagonnets des nains avaient sacrément souffert et il gisaient là, rouillant et perdant leurs rivets et leurs boulons.

- brrrr, c'est vraiment lugubre ici mon loulou, fit-elle en entrant dans la salle, Bon, tu vas commencer par mettre les chariots près de l'entrée, ensuite tu les remplira avec les débris et les cadavres et des ouvriers viendront les emmener vers la surface. Quand ce sera propre, faudra rénover, et puis décorer avec des miroirs et des bougies, oui, oui, je vois beaucoup de bougies, là, là et là. Hmmm, les deux zigotos m'ont dit qu'il y avait des pièges et des créatures bizarres dans le coin, alors, fait attention au matériel.

Allez, bon courage!

« Bon, ben… c'est parti, alors. »
Le Piêmni-Garou enfila son short de scout dessous sa robe et déposa ses jouets de plage, avec le plâtre et les pots de peinture, à l'entrée. Puis, il se fraya un chemin parmi les cadavres jusqu'au premier charriot, pour l'amener près de la porte.
Quels pièges pourrait-il bien y avoir, ici ? Les nains n'auraient tout de même pas piégé la pièce où ils passaient le plus clair de leur temps…

Avant que la harpie sur gigots n'arrive, le Piêmni-Garou avait fini par amener, non sans mal, la plupart des charriots près de l'entrée et à les remplir de cadavres de nains. Toutefois, il avait gardé de côté les carreaux d'arbalète et les munitions de baliste qu'il avait trouvé, afin d'éventuellement s'en servir, une fois la pièce dégagée. Il venait de ramasser le dernier corps quand la harpie sur gigots arriva et lui tint son petit discours.

« Je veux bien repeindre en fuchsia, moi, mais… j'ai que de la peinture verte, hein ! Et les pièges, ils ne doivent plus être efficaces, j'ai été partout, ou presque, sans tomber sur rien. Après… peut-être que la machinerie est en panne… enfin, il faudra voir ça. »
Tout en parlant, il parvint à mettre le dernier nain mort dans le charriot.
« Ah, sinon ! les ressorts et les guerriers zoulous, je suis pas contre, ça sera toujours utile ! »
Il se retourna vers Valérie Deux Gigots, mais celle-ci venait déjà de franchir la porte, et il crut entendre un :
« Ah là là, les vieux… toujours à se plaindre… et blablabla par ci, blablabla par là… »
Interloqué, le Piêmni-Garou ne sut que dire, puis siffla entre ses dents :
« Non, mais je t'emmerde, hé !, jeune sotte ! »
Puis, il se remit au boulot en grommelant, jusqu'à trouver un levier, contre le mur, qu'il n'avait pas encore vu… Il se demanda un moment à quoi il pouvait servir, puis se dit que la meilleure manière de le savoir était surement d'essayer de l'abaisser, ce qu'il fit avec entrain. Malheureusement, il n'arriva à rien… avant de finir par comprendre qu'il fallait le tourner sur le côté. Il s'exécuta donc et… rien ! Rien ne passa, pas le moindre bruit. Déçu de tout cela, il laissa tomber et revint vers son seau, afin de commencer à faire son plâtre.
Ah, tiens… il faudra que je leur demande de l'eau, quand ils vont revenir, aussi…

Voyant que personne ne venait et ayant mit ce qu'il pouvait de plâtre dans le seau, le Piêmni-Garou se mit en tête d'aller voir si les autres avaient un peu d'eau. Il fit quelques pas en direction de la porte, quand une dalle s'évanouit sous son pied et il chuta aussitôt dans le trou béant qui s'était ouvert.
C'est bon, je sais à quoi servait le levier, songea-t-il en se préparant à l'arrivée.

Ayant opté pour suivre l'odeur du Chat, le loup avait finit par se retrouver à suivre l'odeur du Chat et aussi une odeur de viande, plus particulièrement une odeur de gigots... Sachant à qui elle appartenait, le canidé avait jugé préférable de lacher l'affaire plutôt que de se retrouver fasse à l'autre folle... Il en était donc arrivé à errer dans les couloirs lorsqu'il avait vaguement senti l'odeur rancie du vieux Piêmni... Décidé à le faire chier il se dirigea vers la célèbre salle de l' arbalétrier...
« Youhouuu Piêmni !! T'es là ?! »
Le loup fit irruption dans le champ de la caméra qui filmait l'entrée de la salle. Derrière leurs moniteurs, les orgas pouvait voir le loup s'avancer prudemment vers un trou de dalle...
« Whouuu c'est l'éclate ici ! Piêmni t'es là ?! »
N'entendant aucune réponse wolfman fit, du regard, le tour de la pièce... Apercevant Les carreaux et les munitions à baliste, le loup songea aux pensionnaires du zoo et se dit que ça pouvait lui être utile...
« Bon le vieux ne m'en voudra pas, hein ! Déjà le temps qu'il se rende compte que je lui ai emprunté quelques carreaux et autres trucs de baliste, j'aurais déjà gagné cette saison du DS ! »
Il alla donc chercher quelques munitions et fit machine arrière. Tout en marchant, le loup faisait part de ses pensées...
Pis regardez moi ça ! C'est trop facile cette salle ! Juste un peu de poussière à enlever, les pièges on peut les laisser pour le côté pittoresque.... Pfff c'est vraiment trop *CLIC*..."Clic" ? Et m....

L'aventurier n'eut pas le temps de finir sa phrase...

- Eh oh ! Il y a quelqu'un ? lança Klinty, mais il ne put entendre la réponse de Piêmni à cause de la détente un peu sensible d'une baliste qui propulsa un carreau énorme à travers la pièce. Le carreau s'étant fiché à quelques centimètres de sa tête, Klinty ne demanda pas son reste et fila, il se demanda tout de même ce qu'était la lueur étrange qu'il avait aperçu de l'autre côté de la salle...

Portant son seau et son verre remplis d'eau, le Piêmni-Garou arriva dans la salle qu'il était censé rénover et s'appliqua à gâcher son plâtre, puis à en enduire les murs pour combler les trous, grâce à sa pelle de plage. Malheureusement, il ne put atteindre les endroits trop hauts et dut se contenter de s'occuper de ce qui était à sa hauteur.
Puis, vint le moment de peindre. Là, il se tâta un moment, avant d'opter pour tout repeindre en vert, plutôt que de faire des frises et des décorations. Pour aller plus vite, la peinture au jet lui parut la plus adaptée, mais sans jet… aussi fouilla-t-il infructueusement la pièce pour dégoter ce qui pouvait être un engin explosif.
« Sacrebleu ! Que pourrais-je donc bien utiliser ? Hum… peut-être qu'en prenant quelques Hemophilius et en les badigeonnant de peinture… »

Mart1 entra dans la pièce.

- J'suis où là ?

Il vit Piêmni de dos, qui regardait le mur d'un air dubatif. Le vioc n'avait plus l'oreille fine et ne l'avait pas entendu entrer.

- Putain il a déjà bien bossé lui, y a du plâtre tout frai sur les murs, si ça continue il aura rénové le donjon avant que mes gobelins soient cuits à point...

Mart1 eu alors une idée géniale, il enfonça ses doigts dans toutes les parties plâtrées du mur, faisant de gros trous là où Piêmni venait de s'emmerder à tout boucher. Puis il partit en courant, et en s'marrant aussi.

- J'espère qu'il m'a pas vu. Avec un peu de chance il pensera que c'est Hémo, c'est son genre.

« Mais qu'est-ce que c'est que cette foire ? » fit le Piêmni-Garou en voyant les trous dans son plâtre qui venait de finir de sécher.
« Quelle foire ? Il y a une foire et on me prévient pas ?
– Non, je parle de mes murs, là ! C'est toi, qui as fait ça ? Tu es encore sur cette histoire de tonneau ?
– Quel tonneau ? Quels murs ? J'ai rien fait ! Et je peux le prouver.
– Comment ça, « Quel tonneau ? » ? Tu te fous de moi ?
– Mais non, je t'assure ! File-moi ton short de scout, tes arbalètes et balistes, et je te prouve que j'ai raison !
– À d'autres, oui ! Bon, c'est pas grave, maintenant que tu es là, rends-toi utile : soit tu déguerpis, soit tu me donnes un coup de main en te roulant dans la peinture et en te frottant partout contre les murs, après. »